pour le goût
La cuisine végétarienne peut être très savoureuse. Et elle change de la cuisine traditionnelle : elle offre de nouveaux produits, de nouvelles saveurs, de nouveaux modes de préparation, de nouvelles recettes. Venue de tous les coins du monde, cette cuisine est haute en couleurs et en arômes.

pour la santé
Les Belges mangent trop peu de légumes et de fruits et trop de viande et autres produits d’origine animale. Manger végétarien et sain signifie réduire les graisses animales et le cholestérol, augmenter les fibres, les légumes et les fruits. Une consommation de viande excessive augmente le risque de maladies cardio-vasculaires, de certains cancers, de surpoids et de diabète.

De plus, certaines personnes sont allergiques à la viande, aux poissons ou à d’autres produits d’origine animale.

pour l’environnement
L’élevage de bétail pèse très lourd sur l’environnement. Ainsi, dix-huit pour cent de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont imputables à l’élevage du bétail – soit plus que les nuisances occasionnées par le trafic et le secteur du transport. Un nombre croissant de personnes prennent conscience de ce rapport et adaptent leur comportement pour préserver l’environnement : en recyclant du papier et en privilégiant les transports en commun, mais aussi en réduisant leur consommation de viande.

pour les animaux
En Belgique, quelque 285 millions d’animaux sont tués chaque année à des finsalimentaires. En moyenne, le Belge consomme durant sa vie le tiers d’un cheval, 5 vaches et veaux, 7 moutons et chèvres, 24 lapins et gibiers, 42 porcs, 43 dindes et autres volailles, 789 poissons et 891 poulets. La plupart de ces animaux sont élevés dans des circonstances de production intensive, dont on connaît les effets désastreux (ESB, peste porcine, dioxine, grippe aviaire...).

pour l’humanité
La faim dans le monde et la hausse des prix alimentaires constituent pour de nombreux consommateurs sensibilisés un argument en faveur d’une moindre consommation de viande.
Une grande partie de la production mondiale de céréales et de soja est en effet destinée à l’alimentation du bétail, alors qu’il serait plus efficace d’utiliser directement ces cultures pour une consommation humaine.